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Il est 20 heures, l'heure de pointe pour ce McDonald's de la banlieue lyonnaise. Les nombreux clients attendent de pied ferme leur commande. En cuisine, le rythme est soutenu, les burgers défilent à une vitesse folle sur le plan de travail, confectionnés par une armée de petites mains, dont l'effervescence se mêle aux « bip bip » incessants des friteuses. Dans cette ruche, Eva, l'œil rivé sur l'écran annonçant les commandes, prépare les sacs des clients. À 26 ans, l'étudiante en droit travaille depuis près de huit ans pour le roi du fast-food. Entrée comme équipière, elle a gravi les échelons pour devenir manager. Aujourd'hui, force est de constater que ce qui n'était qu'un job étudiant occupe une bonne partie de sa vie. « J'ai rencontré quasiment tous mes meilleurs potes au McDo… Et mê...
Ces esclaves modernes d un patronat d un autre âge sont les damnés de la terre. A quand la nationalisation !
De lire des gens contents de travailler, quelques soient les raisons... Pourquoi toujours des commentaires négatifs !
Certains commentaires me rappellent ces gens qui veulent tout de suite un travail correspondant a leur qualification et qui cherchent longtemps alors qu'il pourraient commencer a travailler beaucoup plus tôt. Peu de ceux qui sont passés chez Mac-do le regrettent, c'est une excellente école. Il y a déjà 40 ans on disait aux USA tout le monde est passé, passe ou passera chez Mac-do. On y vient tout doucement en France et il n'y a rien de déshonorant au contraire. Je connais beaucoup de patrons qui embauchent sans hésiter en CDI quelqu'un qui vient de chez Mac-do. Quant aux 9 directeurs sur 10 qui ont commencé au bas de l’échelle ce ne sont pas les plus mauvais. Directeur d'un Mac-do c'est un excellent boulot auquel on peut arriver sans avoir de diplôme.