Quand la police municipale de Lyon veut aller voir ailleurs
Salaires trop bas, conditions de travail désastreuses… nombre d’agents partent pour des communes voisines plus attractives.
De Lyon
La colère gronde au sein de la police municipale lyonnaise, appelée par quatre syndicats (Unsa, CGT, FO et CFTC) à se mettre en grève le 1er mars. Depuis un an et demi, la corporation mène des négociations avec la ville dans le but de redonner de l’attractivité à la profession. À Lyon comme ailleurs, celle-ci fait face à une crise des vocations malgré des besoins croissants: 4000 postes sont à pourvoir en France.
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En dépit de la volonté du maire Grégory Doucet (EELV) d’augmenter les effectifs de 20 % pendant son mandat (en les faisant passer de 300 à 365 agents), les recrutements à Lyon, pour l’heure, compensent tout juste les départs. «Des policiers qui sont ici depuis vingt ans s’en vont, s’inquiète Bertrand (FO), responsable de l’intersyndicale. C’est une alerte rouge.»
Si la mairie peine à freiner l’hémorragie, jugent les syndicats, c’est que l’herbe est plus verte ailleurs. Face à un marché en tension, les communes de la métropole lyonnaise s’arrachent les agents en proposant des…
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dalma
le
Est-ce qu'un maire, sous prétexte qu'il a été élu, a tous les droits et peut fairé ce qu'il veut pendant 6 ans sans avoir de compte à rendre ? Il n'y aurait donc aucun moyen de s'en débarrasser ?
Tserpico
le
Étant Lyonnais, je peux vous dire que pour "apaiser la ville" il faudrait doubler les effectifs qui luttent contre l'insécurité, plutôt que d'empêcher les voitures de circuler à grand renfort de restrictions de voies. C'est toujours pareil avec les écologistes: le criminel c'est celui qui a une voiture, celui qui harcèle, vole, saccage est une victime du système !
VoisTout
le
La vraie raison est ailleurs comme toujours, comment être dans la police qu'elle soit municipal ou national quand vous avez un écologiste d'extrême gauche à la mairie avec toute son équipe !