Anne Holmes, la vigie de la fiction publique
PORTRAIT - Directrice de la fiction de France Télévisions, elle a lancé des séries comme «Capitaine Marleau», «Le Village français», «Les aventures du jeune Voltaire» et œuvré à l’adaptation de «Laëtitia» ou des «Particules élémentaires» de Michel Houellebecq.
«Cela fait quinze ans que je suis à France Télévisions. Je suis la première étonnée par cette longévité», déclare Anne Holmes de sa voix rocailleuse et rapide, où perce un soupçon de nervosité. La directrice de la fiction de France Télévisions est intarissable sur la révolution copernicienne des séries françaises. Parler d’elle-même est moins naturel, comme prendre la parole dans les festivals. De La Rochelle à Lille Séries Mania, la quinquagénaire ne se sépare jamais de ses pilules apaisantes aux plantes.
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Rien ne prédestinait celle qui a suivi des études de lettres à la Sorbonne - «sans débouché pratique» s’inquiétait sa mère -, à devenir une enfant de la télé. À 22 ans et jeune maman, Anne Holmes se retrouve veuve en 1990. Son époux réalisateur meurt sur un tournage. La société de production Hamster, à la tête des sagas cultes de l’époque Navarro et L’Instit, l’entoure et l’invite à travailler chez eux. «Je faisais le café, la prise de notes dans les comités de lecture», se souvient l’impatiente…
PCAR2
le
Difficile d'avoir à son actif le Village Français, et d'être fier de Marleau !!
Comme on le voit à la lecture des commentaires, le cahier des charges imposé à la fiction de France Télévision se limite à matraquer les idées phares du wokisme.
Même Zola a été détourné, c'est dire ...
Rick Hocher
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La propagande wokiste n'est pas forcément signe de talent. Par exemple, "montrer un homme qui fait sa vaisselle", comme dit Mme Holmes, ou réserver les rôles de gentils et de chefs à la "diversité", ça va bien 2 ou 3 fois, puis on va voir les séries anglaises, espagnoles ou allemandes sur Netflix...
Anastasie=anesthésie
le
Pas la fiction: le redressement idéologique!