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Décryptage

Luxe : la maroquinerie fait face à une pénurie de main-d'oeuvre 

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Particulièrement dynamique, la filière française manque cruellement d'artisans spécialisés pour satisfaire sa demande. Les géants du luxe sont engagés dans une course contre la montre pour former et recruter suffisamment vite pour ne pas freiner leurs ventes.

Louis Vuitton (filiale de LVMH, propriétaire des « Echos ») a inauguré mardi ses 11e et 12e nouveaux ateliers de maroquinerie depuis 2015.
Louis Vuitton (filiale de LVMH, propriétaire des « Echos ») a inauguré mardi ses 11e et 12e nouveaux ateliers de maroquinerie depuis 2015. (GUILLAUME SOUVANT/AFP)

Par Basile Dekonink

Publié le 23 févr. 2022 à 08:17Mis à jour le 23 févr. 2022 à 08:44
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L'exemple résume à lui seul le paradoxe. Porté par l'incessante demande étrangère pour ses produits, en particulier pour ses sacs, Hermès a publié la semaine passée des résultats annuels record, les meilleurs de ses 185 ans d'histoire. Un événement que le géant français du luxe a fêté… par une sévère correction en Bourse, jusqu'à -8,4 % en séance, avant que le titre ne se reprenne à la clôture (-4,1 %).

Son tort : des « contraintes capacitaires » qui freinent sa croissance, et ont même fait reculer la division maroquinerie et sellerie au quatrième trimestre (-5,4 %). Le groupe, qui fabrique tous ses sacs sur le territoire français, a certes dû composer avec les perturbations du Covid. Mais c'est surtout la pénurie de main-d'oeuvre qui l'empêche de satisfaire la demande et l'oblige à constituer des listes d'attente, parfois pour des années.

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