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Où sont les cheffes d’orchestres?

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Le concours La Maestra, qui a ouvert ce jeudi à Paris, veut pallier la sous-représentation des femmes à la direction musicale d’orchestres. Présidente du New York Philharmonic et du jury de cette deuxième édition, Deborah Borda évoque ce combat pour la parité.
par Eric Dahan
publié le 3 mars 2022 à 18h28

En 2019, la Philharmonie de Paris et le Paris Mozart Orchestra, dirigé par Claire Gibault, se sont associés afin de créer le Concours international de cheffes d’orchestre La Maestra. A l’époque, selon un communiqué émanant de cet organisme, seuls 5,9% des 778 orchestres répertoriés sur la planète étaient dirigés par des femmes. Un chiffre en augmentation, par rapport aux 4,3% de 2018, mais encore loin de satisfaire la cheffe, originaire du Mans, récompensée d’un premier prix de direction d’orchestre en 1969 au Conservatoire national de Paris, et qui milite de longue date pour une représentation paritaire dans cette profession. Avec une progression de deux points cette année, force est de constater que son combat a produit des résultats et que l’on voit de plus en plus de femmes diriger des orchestres et siéger au sein de leurs conseils d’administration.

Archive (14 juin 2008)

Pour présider le jury de la deuxième édition de La Maestra, qui a lieu du 3 au 6 mars à la Philharmonie de Paris ­ – celle de 2020 ayant été annulée pour cause de pandémie de Covid-19 –, Claire Gibault a invité une grande figure du monde musical américain : Deborah Borda. Après des débuts d’altiste dans l’Orchestre des jeunes de Boston, cette native de New York s’est lancée dans le management. Elle fut successivement directrice du Symphonique de Detroit, de l’Orchestre de chambre de Saint-Paul, du Symphonique de San Francisco ainsi que du Philharmonique de Los Angeles,

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