Une chaîne Métiers Agri-Agro bientôt sur YouTube

Une chaîne Métiers Agri-Agro bientôt sur YouTube

Pour présenter les métiers du secteur agri-agro, l’APECITA travaille à la création d’une chaîne métiers sur YouTube. Les branches et fédérations agricoles pourront y intégrer leurs supports vidéo présentant leur secteur. Objectifs : informer les jeunes des débouchés possibles et rendre les métiers plus attractifs.

Une chaîne YouTube de l’APECITA sur les métiers, disponible dès ce 1er trimestre 2022 ? Les partenaires sont en tout cas sur la ligne de départ ! Depuis trois mois, l’APECITA travaille à la mise en lumière de supports vidéo permettant de présenter les métiers du secteur agricole et agroalimentaire, en particulier auprès des jeunes. « Notre réseau nous remontait un besoin d’outils adaptés pour mieux communiquer auprès des 18 000 candidats inscrits chaque année à l’Apecita, et pour rendre nos métiers plus attractifs. Pour les conseillers APECITA, réalisant des bilans de compétences et des accompagnements spécialisés, cet outil permettra aussi d’apporter un contenu supplémentaire adapté », présente Thomas Morel, coordinateur de projets APECITA. Cependant, avec six salariés au siège parisien de l’association, l’organisation ne pouvait mener seule cette action. Elle a ainsi eu l’idée de s’appuyer sur les partenaires pour réaliser ces supports de communication, récupérés ensuite par l’APECITA pour les diffuser.

Témoignages métiers de 3 minutes

Ocapiat étant désormais missionné par l’État pour développer l’attractivité des métiers, les branches professionnelles agricoles et syndicats peuvent bénéficier de financements pour créer leurs propres supports. L’initiative s’adresse  davantage aux organisations professionnelles qu’à des entreprises privées, afin d’être dans une démarche plus égalitaire. L’enjeu pour l’APECITA est désormais de collecter ces vidéos, construites sous forme de témoignages métiers de 3 minutes environ, et de les proposer par le biais d’une chaîne YouTube dédiée. « Ce canal est très utilisé par les jeunes, ce qui leur donnera l’opportunité de comprendre en quoi consiste chaque métier, selon les secteurs donnés, avec des tags associés pour faciliter leurs recherches et des liens de redirection pour approfondir un métier, ou encore des miniatures pour découvrir d’autres métiers proches », détaille Thomas Morel. Si l’APECITA utilisera les vidéos sous marque blanche, ces dernières resteront bien la propriété des partenaires, souligne le coordinateur de projets APECITA.  Une fois la chaîne lancée, les contenus pourront être diffusés plus largement sur les réseaux sociaux. De quoi espérer promouvoir les métiers d’un secteur souvent méconnu, et qui recrute !

— Olivier LÉVÊQUE (Tribune Verte 2783)

Semae : « DES VIDÉOS POUR CRÉER DES VOCATIONS »

En devenant partenaire de la future chaîne métiers YouTube de l’APECITA, Semae souhaite mettre en lumière la richesse des recrutements de sa filière et susciter des vocations auprès des jeunes. Lancée au printemps 2021, la campagne « Semeurtime » de Semae, accompagnée d’un site Internet dédié Semeurtime.com, vise à soutenir les recrutements pour les entreprises de la filière semences sur des métiers trop souvent méconnus par les jeunes, et qui peinent parfois à attirer les candidats. « Grâce au partenariat avec l’APECITA et à sa future chaîne consacrée aux métiers, nous allons pouvoir valoriser davantage nos vidéos de témoignages sur le terrain des acteurs de la filière semencière française, afin d’amener les jeunes vers des métiers qui recrutent, autour d’enjeux forts, comme l’environnement, l’alimentation, le progrès », met en avant Marine Poma, cheffe de projet au sein de l’interprofession des semences. Sur la vingtaine de métiers décryptés par la campagne Semeurtime, du technicien d’expérimentation à l’agriculteur multiplicateur, en passant par le technicien qualité ou le bio-informaticien, sept ont déjà été sélectionnés pour intégrer le support YouTube de l’APECITA. L’objectif est d’attirer vers la filière semencière des profils variés : « Il n’est pas utile d’être issu du milieu agricole pour travailler sur les semences, comme certains le croient encore ! Beaucoup de personnes y sont arrivées par le hasard ou la vocation, avec des niveaux allant du CAP au Bac + 5. La demande est très large, pour des métiers très divers ! »