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L'artisanat fixe ses priorités en vue de la présidentielle

Dans les métiers de la coiffure et de l'esthétique on prévoit, cette année, l'embauche de 16.000 salariés.
Dans les métiers de la coiffure et de l'esthétique on prévoit, cette année, l'embauche de 16.000 salariés. François Bouchon/Le Figaro

Le secteur, en mutation, demande le maintien des aides à l'apprentissage, une réforme des droits de succession et un fonds de modernisation.

Filière de poids dans l'économie tricolore, réalisant plus de 300 milliards d'euros de chiffre d'affaires, l'artisanat a connu une année record en 2021, avec la création de 90.000 nou­velles structures, pour atteindre aujourd'hui quelque 1,8 million d'entreprises. Le secteur est aussi en pleine mutation, en raison des attentes des Français de plus en plus demandeurs de produits de qualité, fabriqués dans l'Hexa­gone, et plébiscitant un service de proximité. Une tendance que la crise sanitaire a accélérée, ­période compliquée au cours de laquelle les professionnels ont toutefois réussi à tirer leur épingle du jeu.

Si au cours de cette période 62,7 % des artisans ont poursuivi leur activité sans changement, selon une étude menée par Qualitest pour CMA France, auprès de plus de 4 105 personnes, 28,2 % des ­entreprises ont géré leur activité autrement. Cela revient à dire que certains artisans, au-delà de leur savoir-faire, ont revu leur ­positionnement avec des approvisionnements différents…

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