Ramoneur, un profil rare en Île-de-France et dans l’Oise : «On l’embauche tout de suite»

Alors que la filière peine déjà à recruter, la ruée vers des systèmes de chauffage alternatifs au gaz, accentuée par les conséquences de la guerre en Ukraine, fait que les ramoneurs-fumistes sont débordés. 5000 postes manqueraient en France, mais les possibilités de formation restent limitées.

Face à la pénurie de main-d'œuvre, les ramoneurs-fumistes sont actuellement très recherchés pour l'entretien et la maintenance des différents systèmes de combustion, de la cheminée jusqu'au poêle à granulés. LP/Hervé Sénamaud
Face à la pénurie de main-d'œuvre, les ramoneurs-fumistes sont actuellement très recherchés pour l'entretien et la maintenance des différents systèmes de combustion, de la cheminée jusqu'au poêle à granulés. LP/Hervé Sénamaud

    Des entreprises submergées de demandes, des délais d’intervention qui s’allongent et une difficulté récurrente à recruter… L’activité des ramoneurs-fumistes est ce qu’on appelle un secteur en tension. S’il n’existe pas d’étude détaillée, les professionnels estiment qu’il manque aujourd’hui 5 000 postes en France pour assurer le minimum, à savoir le ramonage annuel obligatoire des conduits de fumées, que ce soit avec un chauffage au gaz, au fioul, au bois ou granulés de bois, au charbon.

    Sans oublier qu’en raison du conflit en Ukraine, la peur de la pénurie de gaz vient de déclencher une ruée vers des systèmes de chauffage alternatifs. L’Oise et l’Île-de-France ne sont pas épargnées.