Ecole : ce que le dédoublement des classes a changé Contenu réservé aux abonnés
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L'AUDIT DE LA FRANCE. Malgré la crise sanitaire, les élèves du primaire ont progressé sur certaines compétences. Mais des écarts importants subsistent entre ceux de l'éducation prioritaire et les autres. Au lycée, Jean-Michel Blanquer estime que sa réforme « ne porte pas encore tous ses fruits ».
Top, c'est parti ! Le sablier sur la table, Naël et William, élèves de CE1 d'une classe dédoublée, se chronomètrent pour le concours quotidien de vitesse de lecture. A l'école Championnet, dans le 18e arrondissement de Paris, les élèves bénéficient de ces classes de taille réduite. Emmanuel Macron en a fait la carte maîtresse de son programme pour l'école en 2017 , afin de réduire les écarts entre les élèves de l'éducation prioritaire et les autres.
En cette fin novembre, l'enseignante félicite ses élèves : « Tu as fait 136 mots, c'est très bien ! » Ce chiffre, c'est celui du nombre de mots lus par minute, qui mesure la « fluence », un concept en vogue depuis 2017. « Les résultats sont spectaculaires en début de CE1, se félicite le recteur de Paris, Christophe Kerrero. La recette, c'est le dédoublement, qui permet de consacrer deux fois plus de temps aux élèves, et la formation des enseignants. On est sur la bonne voie. »
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