École: le vœu pieux de la mixité sociale
ANALYSE - Malgré les réformes pour «lutter contre les inégalités à la racine», celles-ci marquent toujours le système scolaire français.
C’est dans la partie de son discours consacré à «une société plus unie», qu’Emmanuel Macron a présenté, jeudi dernier, son projet pour l’école. «La politique la moins inégalitaire est celle qui prévient les inégalités», a déclaré le président-candidat, qui se fixe pour objectif de «lutter contre les inégalités à la racine» et contre «l’assignation». Reste qu’il n’a jamais été question, dans son projet, de «mixité sociale et scolaire». «C’est pourtant le grand sujet, estime Stéphane Crochet, à l’Unsa, syndicat enseignant réformiste. Aucune leçon n’a été tirée de l’assassinat de Samuel Paty et des effets de la crise sanitaire», poursuit-il, évoquant le séparatisme social qui marque le système scolaire français. Selon les dernières données, publiées en 2015, un dixième des collèges scolarise près de 63 % d’élèves d’origine sociale défavorisée, quand, à l’autre extrémité, un dixième en scolarise 14,6 %. Le service statistique de l’Éducation nationale (Depp) conclut à une «importante ségrégation…
Bridgi
le
Quelles sont les politiques, personnalités qui ont envie de la mixité sociale pour leurs enfants, ni pour eux d'ailleurs, ils choisissent d'habiter des bons quartiers, de l'hypocrisie totale, ceux qui le peuvent choisiront le privé ou décideront de quitter la France où les élus deviennent complètement débiles
Ph83h
le
Mais quelle blague! Qui chez les journalistes, les politiques, les acteurs, les beaux penseurs met ses enfants par choix dans une école à mixité sociale ?? ils les mettent priorité à l’Ecole Alsacienne…
luke
le
Affelnet est completement raté. Les « riches » ne sont pas mixés, ils sont exclus des meilleurs lycées qui vont mécaniquement devenir les loins bons. C’est une reforme debile!