Semaine de la presse à l’école : chasse aux fake news dans un collège de Meurthe-et-Moselle

Alors que débutait ce lundi la 33e Semaine de la presse et des médias à l’école, des 4es du collège Jacques-Gruber, en Meurthe-et-Moselle, ont participé à une enquête journalistique plus vraie que nature pour apprendre à faire le tri entre vraies et fausses informations.

Les élèves d'une classe de 4e d'un établissement de Meurthe-et-Moselle ont mené l'enquête pour démêler le vrai du faux d'une histoire de félins échappés d'un zoo. LP/Fred Marvaux
Les élèves d'une classe de 4e d'un établissement de Meurthe-et-Moselle ont mené l'enquête pour démêler le vrai du faux d'une histoire de félins échappés d'un zoo. LP/Fred Marvaux

    « Attends, sur Twitter, ce gars te parle d’explosion nucléaire pour expliquer que le collège est confiné, mais son profil n’est pas certifié. Je ne sais pas s’il faut garder cette info. Mais si c’est vrai… c’est important, non ? » Ambiance Sherlock Holmes, ce lundi 21 mars au matin, au collège Jacques-Gruber de Colombey-les-Belles (Meurthe-et-Moselle). À l’occasion de la 33e Semaine de la presse et des médias, à laquelle participent tous les collèges de France, les 4es C ont enfilé une casquette inhabituelle : celle de journaliste en herbe. Objectif : apprendre à surnager dans le flot de fake news qui inondent leur vie d’ado depuis quelques années, entre attentats terroristes de 2015, épidémie de Covid-19 et depuis peu, la guerre en Ukraine.

    Pendant deux heures, sous la houlette de Laurianne Renauld, leur prof d’histoire-géo, de Maya Yasri, documentaliste et de Florent Denéchère, le référent Clemi (Centre de liaison de l’enseignement et des médias d’information) de l’académie, ils ont mené une enquête fictive, tenté d’identifier des sources fiables et de délivrer une information vérifiée à leurs téléspectateurs imaginaires.