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Parcoursup : dernière journée pour formuler ses vœux sur la plate-forme

La plate-forme d’admission dans l’enseignement supérieur ne fait toujours pas l’unanimité auprès des candidats à la présidentielle qui pour la plupart souhaitent y mettre fin ou la réformer.

Le Monde avec AFP

Publié le 29 mars 2022 à 11h12, modifié le 29 mars 2022 à 11h12

Temps de Lecture 2 min.

Une lycéenne regarde les résultats de ses « vœux » sur le site Internet de Parcoursup, à Lille, dans le nord de la France, le 22 mai 2018.

Encore quelques heures de réflexion et de stress pour les élèves de terminale et étudiants en réorientation. Ces jeunes ont jusqu’à mardi 29 mars minuit pour formuler leurs vœux dans Parcoursup, la plateforme d’admission dans l’enseignement supérieur qui continue de diviser, y compris dans les discours des candidats à la présidentielle.

Les élèves doivent inscrire leurs dix vœux maximum et vingt sous-vœux parmi toutes les formations reconnues par l’Etat, sans avoir à les classer. Ils ont cependant jusqu’au 7 avril pour peaufiner leurs lettres de motivation et dossiers de candidature.

Le « Koh Lanta de l’orientation professionnelle »

La plateforme d’admission post-bac a fait couler beaucoup d’encre dès sa création il y a quatre ans, beaucoup l’accusant d’introduire de la sélection à l’université. Des candidats à la présidentielle la fustigent, et plusieurs à gauche proposent de la supprimer. « J’abrogerai Parcoursup, cette ignominie », a lancé début mars le candidat de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon sur Twitter. Quelques mois avant, il avait évoqué un « brise-vocation ».

Le candidat communiste Fabien Roussel, qui veut aussi « y mettre fin », a qualifié Parcoursup de « Koh Lanta de l’orientation professionnelle, mais sans totem d’immunité ». Anne Hidalgo veut aussi « supprimer Parcoursup », « pour rétablir l’accès équitable des lycéens français à l’enseignement supérieur », tout comme l’écologiste Yannick Jadot, pour qui « ce système d’une boîte noire qui définit votre avenir, c’est insupportable », comme il l’a déclaré sur Franceinfo. Pour « éviter les délits d’initiés en matière d’orientation », la candidate de droite Valérie Pécresse affirme de son côté qu’elle « rendra aussi transparents et accessibles les algorithmes locaux de Parcoursup ».

Lire aussi Article réservé à nos abonnés Parcoursup, sujet clivant de la campagne présidentielle

Emmanuel Macron a, lui, vanté la « formidable réussite » de Parcoursup, avec « des résultats plus performants » que le système précédent Admission post-bac (APB), très critiqué. Il a ajouté toutefois qu’il faut « poursuivre le travail d’amélioration de l’orientation qu’a initié » la plateforme.

« Il faut abandonner le non-classement des vœux »

Si beaucoup reconnaissent des progrès par rapport à APB – notamment la fin du tirage au sort, la création de quotas de boursiers ou les informations sur les formations fournies par la plateforme –, syndicats et spécialistes du sujet pointent cependant des lacunes de Parcoursup.

Pour Hervé Christofol, membre du bureau national du syndicat national de l’enseignement supérieur (Snesup-FSU), « on ne va bien sûr pas revenir à des inscriptions sur papier et des files d’attente devant chaque université », mais « il faut abandonner le non-classement des vœux, qui a créé une réelle mise sous tension des formations, et a pour conséquence de faire du surbooking ». Selon lui, il faudrait « créer de nouvelles places pour supprimer la sélection ».

Le fait que les propositions soient faites « au fil de l’eau » est également critiqué, les candidats se retrouvant souvent sur liste d’attente. Ils pourront recevoir cette année des réponses du 2 juin jusqu’en septembre.

Lire la tribune : Article réservé à nos abonnés « Des pistes pour rendre Parcoursup moins angoissant »

Le Monde avec AFP

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