« Avec les politiques “jeunesse”, le problème, c’est que l’on a du mal à savoir de quoi on parle. De quelles politiques s’agit-il : l’éducation, la citoyenneté, la vie étudiante, la santé, l’insertion ? La jeunesse est difficile à résumer en une seule politique », observe Fabrice Chatel, directeur général délégué à la cohésion sociale de la ville et de la métropole de Dijon (23 communes, 253 900 hab.). Une complexité d’autant plus préjudiciable lorsque surgit l’urgence sociale. La crise sanitaire a néanmoins eu l’avantage de montrer, au travers des images des files d’attente pour l’aide alimentaire, la précarité croissante et la pauvreté des jeunes.
Impact sur les trajectoires
« On s’interroge sur les suites à moyen et long terme de la crise sanitaire, avec son impact sur les trajectoires des personnes. Les jeunes auront besoin d’un soutien important », affirme Marion Tanniou, conseillère « solidarités et cohésion sociale » à France Urbaine. L’association d’élus locaux a initié une réflexion sur les façons d’aider et d’accompagner les jeunes dès février 2021. Le 4 mai, elle présentait quatre scénarios d’expérimentations, élaborés en accord avec les différentes sensibilités ...
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