
Kevin Lecathelinais, gérant de la librairie BD Flash à Rambouillet (Yvelines), ne cache pas son enthousiasme : « Grâce au Pass culture, mes ventes de mangas ont augmenté de 30 % depuis juin et le phénomène ne faiblit pas. One Piece, Demon Slayer, Naruto, L’Attaque des Titans, les jeunes prennent souvent des séries complètes de blockbusters, ils se font plaisir ! »
Cinq mois après la généralisation du Pass culture, annoncée le 20 mai par le président de la République, les librairies – et en particulier les rayons de bandes dessinées japonaises – sont, pour l’heure, les grandes gagnantes de ce nouveau dispositif, qui offre à tous les jeunes âgés de 18 ans une enveloppe de 300 euros, à dépenser en activités et biens culturels de leur choix.
A la date du 18 octobre, ils sont 782 000 à avoir ouvert un compte sur cette application géolocalisée. « C’est un très bon chiffre, il correspond à un taux de pénétration de 80 % », se félicite-t-on à l’Elysée, où le Pass culture, promesse électorale du candidat Macron, est considéré comme « le chantier culturel prioritaire du quinquennat ».
Il vous reste 89.17% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.