Grève des bus à Paris : pourquoi les conducteurs vont de nouveau débrayer fin mai

En prévision de la fin de son monopole sur les bus de Paris et de la petite couronne dès 2025, la RATP renégocie les conditions de travail de ses machinistes. Faute d’accord, elle devrait appliquer des mesures unilatérales dès le 1er juillet prochain. Les syndicats s’y opposent.

Les syndicats des 16000 machinistes de la RATP rassemblés devant la Maison de la RATP, gare de Lyon, le 25 mars, jour de grève contre la mise en concurrence. LP/Sébastian Compagnon
Les syndicats des 16000 machinistes de la RATP rassemblés devant la Maison de la RATP, gare de Lyon, le 25 mars, jour de grève contre la mise en concurrence. LP/Sébastian Compagnon

    Difficile à ce stade de savoir si le mouvement sera très suivi. Mais une nouvelle grève va toucher les bus de Paris et de la petite couronne les 23, 24 et 25 mai prochains. Les syndicats dénoncent la décision de la RATP de modifier les conditions de travail de ses 18 000 machinistes de façon anticipée. Depuis plus d’un an, la direction tente de négocier celles-ci pour les adapter à l’ouverture à la concurrence.

    Au 1er janvier 2025, l’ensemble des conducteurs de bus seront en effet transférés vers des filiales de la RATP ou des entreprises concurrentes qui auront remporté les appels d’offres lancés par l’autorité régionale des transports, Île-de-France Mobilités.