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Nautisme : le chantier Fountaine Pajot crée sa propre école

En croissance de 10 % cette année, le chantier naval de La Rochelle va former ses futurs salariés en interne. L'industriel se tourne vers l'innovation pour concevoir le bateau au plus faible impact environnemental.

L'Aura 51 est un nouveau catamaran doté d'une surface de panneaux solaires multipliée par cinq.
L'Aura 51 est un nouveau catamaran doté d'une surface de panneaux solaires multipliée par cinq. (Jean-Marie Liot)

Par Frank Niedercorn

Publié le 4 mai 2022 à 13:26Mis à jour le 4 mai 2022 à 17:39

« Préparer l'avenir. » C'est le mot d'ordre du moment pour Fountaine Pajot, qui vit une embellie mais doit s'adapter. Le groupe de La Rochelle a enregistré un chiffre d'affaires de 90,4 millions d'euros sur le premier semestre. Il vise une croissance annuelle de 10 % avec un chiffre d'affaires compris entre 200 et 220 millions d'euros. « Nous enregistrons un appétit général sur tous nos modèles, avec des clients actuels qui montent en gamme et des nouveautés, comme nos catamarans à moteur, qui séduisent une nouvelle clientèle », résume Nicolas Gardies, directeur général délégué.

Pour le numéro deux du nautisme européen, depuis le rachat du fabricant de monocoques Dufour en 2018, le principal défi, c'est désormais le recrutement. S'il emploie plus de 1.100 salariés, avec une production organisée en deux équipes depuis six ans, il doit embaucher au moins 100 personnes par an pour répondre à la demande. « Malgré le recours à l'intérim, nous avons de plus en plus de difficulté à trouver des personnes disponibles et surtout qualifiées », reconnaît Nicolas Gardies.

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