Manque d'évolution, forte pression... La désillusion des jeunes notaires
ENQUÊTE - Considérée par beaucoup comme une profession très rémunératrice, la réalité est tout autre pour ces jeunes professionnels qui entrent dans les études de notariat en tant que salariés.
« Au début, j'adorais le notariat. Mais les conditions de travail sont très dures, on travaille énormément et il n'y a aucune reconnaissance », martèle Sophie, 35 ans, diplômée notaire et qui s'est reconvertie dans le conseil en financement immobilier, il y a deux ans. Comme Sophie, ils semblent être nombreux à avoir quitté ce métier après des expériences difficiles. Un groupe Facebook nommé « les repentis du notariat » est même composé de plus de 5000 membres.
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Plusieurs raisons viennent expliquer cette désillusion. Après un master en droit puis l'obtention du diplôme de notaire, la plupart des jeunes professionnels rejoignent les études notariales comme «notaire assistant». « C'est un métier très administratif. La majorité du travail consiste à relancer les clients et les agents immobiliers pour récupérer les documents nécessaires. On ne rencontre jamais les clients », déplore Mathilde, âgée de 26 ans, diplômée notaire, qui a préféré se reconvertir en free-lance en communication pour les…
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syalansa
le
Aujourd’hui les études de notariat sont sélectives mais dans les années 60/70 capacité en droit donnait accès au notariat ! Après il fallait que papa paye l’acquisition de l’étude ! Le métier n’a pas fondamentalement changé…. L’intérêt était surtout financier, voire social….
Gum89
le
Les notaires sont un système hérité d’un autre temps , ils ne sont plus dans la vraie vie et se prennent pour ce qui ne sont pas . De part mon métier je suis confronté aux notaires , erreurs a répétitions, délais incroyablement long et cela pas seulement du à l’attente de l’administration, personnel à,peine compétent etc.. et pour le conseil , ils sont carrément mauvais . Dans la plupart des pays ils n’existent pas et cela se passe nettement mieux et plus rapidement .
EA
le
Quelle que soit la profession, les débuts sont et ont toujours été difficiles. Dans beaucoup de métiers, même ceux nécessitant des études longues, les possibilités d’évolution ne sont pas forcément rapides mais ce n'est pas nouveau. Par contre, lorsque que les jeunes se renseignent sur un métier, l’une de leur première question porte sur le montant du salaire qui semble être le critère prédominant du choix. On ne peut pas débuter, avoir un très bon salaire, travailler le minimum, faire un travail passionnant, c'est beaucoup demander, un peu de patience.