► Qui est concerné par ces examens ?

Les courriers de convocation sont parvenus à 523 000 candidats. Les 381 000 inscrits dans la voie générale, qui a vu en 2019 la suppression de ses anciennes filières (L, ES, S), plancheront sur les deux enseignements de spécialité qu’ils ont conservés en terminale, en complément du tronc commun. Leurs 142 000 camarades de la voie technologique, qui, eux, ne bénéficient pas d’un bac « à la carte », composeront sur les spécialités attachées à leur filière. Cette salve d’examens ne concerne pas, en revanche, les futurs bacheliers professionnels.

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► Comment s’organisent les épreuves ?

Dans l’un des 3 000 centres d’examen, chaque candidat passe deux épreuves, programmées entre le mercredi 11 et le vendredi 13 mai. La durée et la forme des examens varient suivant les spécialités. L’épreuve peut inclure un oral, comme c’est le cas en art ou en langues, littératures et cultures étrangères ou régionales. Elle peut aussi intégrer une évaluation des « compétences expérimentales », en sciences de la vie et de la Terre, en physique-chimie et dans certaines séries de la voie technologique. À noter que dans les « spés » les plus prisées, notamment en maths (142 000 élèves), tous les candidats ne pourront pas composer en même temps. Des sujets différents, de difficulté équivalente, leur seront proposés.

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► Quand les candidats connaîtront-ils leurs résultats ?

En principe, les candidats auraient dû passer leurs épreuves de spécialité à la mi-mars afin que les résultats puissent figurer dans leur dossier pour Parcoursup, la plateforme d’orientation vers le supérieur. Autrement dit, en temps normal, à cette période de l’année, les élèves connaîtraient déjà leurs notes de « spé », possiblement déterminantes, avec un coefficient 16 sur 100 affecté à l’une comme à l’autre.

Mais la situation sanitaire tendue du premier semestre a conduit le gouvernement à repousser de deux mois ces examens. Et, du point de vue du ministère, il n’y a plus la même urgence à communiquer les résultats. Les 45 000 correcteurs récupéreront de façon dématérialisée les copies sur une plateforme sécurisée et auront ensuite jusqu’au 3 juin pour les évaluer. Ils pourront demander à leur chef d’établissement jusqu’à quatre demi-journées de dispense de cours pour effectuer cette correction. Les résultats ne seront communiqués aux élèves que début juillet, en même temps que les notes de philo et du grand oral, les deux autres épreuves finales, programmées du 15 juin au 1er juillet.

► Y a-t-il d’autres aménagements liés au Covid ?

Les candidats composent sur la base du programme prévu initialement. Ils ont bénéficié de deux mois supplémentaires pour le réviser. Le ministère a aussi décidé de leur donner un plus grand choix de sujets pour leur éviter de devoir plancher sur une thématique qu’ils n’auraient pas pu voir en classe en raison d’une absence liée au Covid. Pour le reste, le protocole qui s’applique dans les salles d’examen est le même que celui en vigueur dans le reste des établissements, avec notamment un port du masque purement facultatif. Les candidats sont par ailleurs espacés les uns des autres pour limiter les risques de fraude.