C’est « la » nomination surprise du remaniement : l’historien Pap Ndiaye, 56 ans, est devenu, vendredi 20 mai, ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse. D’autres noms avaient circulé, ces derniers jours – ceux de Gabriel Attal, de Bruno Le Maire ou encore de Julien Denormandie – pour succéder à Jean-Michel Blanquer et s’installer rue de Grenelle. C’est finalement sur celui de ce professeur des universités, spécialiste de l’histoire sociale des Etats-Unis, que la nouvelle première ministre, Elisabeth Borne, et le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, ont trouvé un accord.
« Je suis un pur produit de la méritocratie républicaine, dont l’école est le pilier », a-t-il mis en avant lors de la passation des pouvoirs organisée, dès vendredi soir, avec Jean-Michel Blanquer au ministère de l’éducation. Il a adressé ses premières « pensées » à Samuel Paty et au monde enseignant. « Un monde qui est le mien depuis longtemps », a-t-il précisé en faisant explicitement référence à sa mère professeure.
« Le choix vaut symbole », soufflait-on avant même cette cérémonie dans les cercles de l’école, tant Pap Ndiaye a l’image d’un « homme de consensus », quand Jean-Michel Blanquer, au terme d’un mandat à la longévité record, était devenu clivant.
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