«Il y a un problème d’attractivité pour les jeunes» : les centres de loisirs et les colonies à la recherche d’animateurs

Alors que l’été approche, les accueils de loisirs et organisateurs de séjours et colonies se démènent comme ils peuvent pour recruter des animateurs, notamment en Bretagne.

Les candidatures d'animateurs pour encadrer les colonies de vacances ou les séjours adaptés se font rares. Sipa/Romain Doucelin
Les candidatures d'animateurs pour encadrer les colonies de vacances ou les séjours adaptés se font rares. Sipa/Romain Doucelin

    Côte Fleurie et villages normands, les pépites de la Belgique, les trésors du Cantal, une escapade à l’île de Noirmoutier… 300 personnes en situation de handicap attendent depuis un an ou plus de pouvoir participer à l’un des 54 séjours organisés par La Fédé, une association de Redon (Ille-et-Vilaine). Enfin une occasion de prendre l’air après le Covid ! Au final, elles ne pourront pas toutes partir. L’organisme doit se résoudre à annuler une partie de ses séjours adaptés, faute d’animateurs en nombre suffisant.

    « Nous allons devoir décider lesquels nous pouvons maintenir. Nous n’avons réussi à recruter que 42 accompagnateurs au lieu de 60 ou 65 habituellement », regrette Aurélie Durieux, animatrice et coordinatrice pour La Fédé, qui œuvre pour le droit aux vacances pour tous. La déception est grande. Un quart des séjours risquent de passer à la trappe.