Opinion | Réforme du bac : show must not go on Contenu réservé aux abonnés
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Derrière les taux de réussite record affichés chaque année pour le baccalauréat se cache une réalité tout autre, selon Camille Dejardin, qui regrette que la réforme ait encore accentué le manque de disponibilité des professeurs pour leurs élèves.
Par Camille Dejardin (Docteur en science politique et professeur de philosophie)
Nous voici fin mai et les lycéens ont déjà passé leur bac. Enfin, presque : la semaine du 9, leurs écrits de spécialités initialement prévus au 14 mars (avec, à noter, des sujets différents pour une même matière selon le jour de passage) et la semaine dernière, les épreuves pratiques (sciences expérimentales, arts…). En juin ne restent plus que la philosophie et… le grand oral, au coefficient surdimensionné : autant que les deux épreuves de français réunies en fin de première, davantage que celle de philo en 4 heures. Pour un exposé de 5 minutes suivi de questions.
Des semaines de cours sacrifiées
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