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Dédoublement des classes en REP: des vices dans la réforme

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Macron réélu pour un second mandatdossier
Manque d’espace, vivier de remplaçants ponctionné... Etendard de la politique sociale d’Emmanuel Macron, la mesure n’est pas vécue de la même façon suivant les écoles. Les résultats, eux, sont jugés insuffisants par le Sénat au vu de l’enveloppe consacrée.
par Elsa Maudet
publié le 24 mai 2022 à 19h20

Emmanuel Macron n’est pas de droite. La preuve ? Il a allégé les effectifs de certaines classes dans les quartiers où sont scolarisés les élèves les plus en difficulté. C’est en tout cas l’argument inlassablement brandi par ses soutiens dès lors que l’on reproche au Président de ne donner qu’aux riches. Le dédoublement des classes de grande section, CP et CE1 en REP et REP+ – dits réseaux d’éducation prioritaire – fut un marqueur fort de son premier quinquennat en matière d’éducation, sur lequel le chef de l’Etat entend capitaliser : il prévoit d’étendre le dispositif jusqu’au CM2 dans ces établissements et aux classes de sixième et de seconde «partout où c’est nécessaire». Sollicité par Libération, le ministère de l’Education nationale n’était pas encore en mesure de nous apporter des précisions quant à ce déploiement, le nouveau ministre venant tout juste d’être nommé.

«Ce n’est pas forcément pertinent de le faire sur tous les niveaux parce que là où ça marche le mieux, c’est quand les élèves sont jeunes 

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