Saisonniers : un poste sur trois toujours pas pourvu Contenu réservé aux abonnés
Contenu réservé aux abonnés
A l'approche de la haute saison estivale, les difficultés de recrutement se posent aux professionnels du tourisme. Si les restaurateurs sont les plus impactés, les parcs de loisirs n'échappent pas au manque de saisonniers. L'Umih, le principal syndicat patronal, regarde vers la Tunisie ou le Maroc pour embaucher.
Des salles fermées à la clientèle, des établissements aux portes closes un jour, voire deux jours par semaine… Face au manque de personnel , les restaurateurs s'adaptent. Sous la contrainte. Les plus touchés par les conséquences de la crise sanitaire, qui a eu pour effet de détourner une partie de leurs salariés vers d'autres métiers ou horizons, réagissent comme ils peuvent.
« Un salarié sur trois manque encore, serveurs et cuisiniers notamment », calcule Franck Trouet, porte-parole du GNI (Groupement national des indépendants hôtellerie et restauration). Sur le terrain, le constat est amer. « Tous les jours, je refuse des couverts. Actuellement, je ferme 5 à 6 jours par mois alors que je suis normalement ouvert 7 jours sur 7 », regrette Yann France, dans son établissement La Flambée, installé à Deauville (Calvados), à deux pas de la plage. Son effectif annuel de 16 salariés n'est toujours pas au complet. Trois manquent encore à l'approche de l'été, sans compter le besoin de deux saisonniers.
Ce contenu est réservé aux abonnés Access et Premium