Inflation : les salaires de la grande distribution en première ligne Contenu réservé aux abonnés
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Les grands distributeurs sont parmi les plus grands employeurs de France. Ils emploient en masse des salariés peu qualifiés qui comptent parmi les premiers touchés par l'inflation. Les enseignes ont pris les devants avec des négociations annuelles précoces et des clauses de revoyure.
La montée des prix se lit dans les rayons des supers et hypermarchés. Les Carrefour, Auchan, Casino et autres accueillent tous les jours les consommateurs qui sont à 50 euros près par mois. Ces enseignes sont parmi les premiers employeurs de France (700.000 personnes avec les points de vente de proximité), et les petites mains de la chaîne alimentaire - souvent peu diplômées -, sont parmi les premières concernées par la hausse de l'alimentation, de l'énergie et de l'essence. « Nos employés sont nombreux à venir au travail en voiture », rappelle le porte-parole de Système U.
« Les salaires sont un sujet », reconnaît le directeur des ressources humaines d'un grand réseau. Le sujet s'avère d'autant plus sensible que de nombreuses caissières et employés libre-service perçoivent un SMIC (au moins 20.000 personnes chez Carrefour, sur 100.000 salariés) qui a augmenté trois fois ces derniers mois, en octobre, janvier et mai, la dernière fois de 2 %. Les coups de pouce au salaire minimal élèvent le niveau des négociations avec les syndicats.
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