La mobilité européenne des apprentis se réorganise pour se développer
Alors que le programme Erasmus vient de célébrer ses 35 ans, la France veut renforcer la dimension européenne de l’apprentissage.
Après la réforme de l’apprentissage menée lors de son premier quinquennat, le président Macron entend accélérer la mobilité internationale des alternants. «Nos apprentis doivent bénéficier eux aussi des formidables atouts de la mobilité européenne», avait ainsi déclaré le chef de l’État, en septembre dernier, lors des États généraux de la mobilité des apprentis. En 2018-2019, quelque 6900 alternants Français ont bénéficié d’une mobilité Erasmus+, soit 30 % de plus qu’en 2016-2017. Une évolution insuffisante, particulièrement pour les mobilités longues (de un mois à un an), selon le président de la République, qui ne voit pas d’utilité aux séjours trop brefs à l’étranger. De courts séjours, généralement de deux semaines, pas vraiment au goût des employeurs qui se déroulent pour moitié sur une période de cours et pour moitié sur le temps (rémunéré) en entreprise.
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