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Le marché de Rungis a toujours faim de croissance

Le pavillon des fruits et légumes du MIN de Rungis (Val-de- Marne). Désormais à l’étroit, la Semmaris compte investir 700 millions d’euros, sur un budget total estimé à 1,4 milliard pour un second site dans le Val d’Oise. Crédit : Semmaris

ANALYSE - La Semmaris, qui gère le plus grand marché de gros au monde, veut s’étendre au sud et au nord de la capitale.

«Nous avons rempli notre fonction d’opérateur d’importance vitale pour l’Île-de-France, et 2021 s’est révélée être une très bonne année.» Pour Stéphane Layani, le PDG de la Semmaris (la société gestionnaire), Rungis a plutôt bien traversé la crise sanitaire, malgré la fermeture des restaurants. Le premier marché de gros au monde a ainsi retrouvé peu ou prou sa fréquentation globale d’avant la pandémie, à 6,3 millions d’entrées par an (6,6 millions en 2019). «Si l’on prend la fréquentation des seuls acheteurs, celle-ci a même dépassé 1,3 million, en hausse de 4 % par rapport à 2019, grâce à un bond de 10 % des nouveaux acheteurs l’année dernière», appuie le dirigeant à la tête de la société depuis dix ans.

Surtout, le chiffre d’affaires des 1 200 grossistes et entreprises du marché d’intérêt national (MIN) a continué à croître malgré les restrictions sanitaires, passant de 9,7 milliards d’euros il y a deux ans, à 10 milliards en 2020 et 2021. Certes, une centaine de grossistesont souffert…

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