Quand les bus peinent à trouver des chauffeurs Contenu réservé aux abonnés
Contenu réservé aux abonnés
Les exploitants de réseaux et autorités organisatrices de transport public, en butte à un manque de candidatures, cherchent à gommer la mauvaise image du conducteur de bus. En jeu, quelque 6.000 recrutements de jeunes, souvent avec peu de qualifications.
Par Denis Fainsilber
La démarche avait été très fraîchement accueillie par les syndicats de la RATP : en février dernier, la Régie avait adressé une missive à 94 récents retraités du réseau de bus de la capitale… pour leur proposer de reprendre le volant, « pour une durée déterminée à votre convenance ». Ponctuelle et cantonnée à quelques centres bus, cette mesure inhabituelle visait à pallier un problème d'absentéisme élevé ici ou là. Elle met surtout en lumière les problèmes de recrutement de la profession auprès des jeunes.
Plus largement, le transport public urbain - qui emploie environ 100.000 salariés (50 % en Ile-de-France et 50 % en province) et effectue annuellement 6.000 recrutements dans l'Hexagone -, souffre d'un problème d'attractivité. Les jeunes ne sont guère motivés à l'idée de passer leur journée derrière un volant ou bloqué dans le trafic. « Compte tenu de l'amélioration de l'emploi en France, il est encore plus difficile de recruter aujourd'hui », déplore l'Union des transports publics et ferroviaires (UTP), le syndicat patronal du secteur .
Ce contenu est réservé aux abonnés Access et Premium