Grandes écoles et écologie : une conversion à marche forcée Contenu réservé aux abonnés
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Sous la pression des étudiants, les écoles multiplient les initiatives autour de la transition écologique. Mais beaucoup de professeurs ne se sentent pas légitimes pour aborder ces sujets.
« Les écoles de commerce doivent changer de paradigme si elles veulent survivre. On y apprend principalement à générer du profit, mais pour améliorer la situation écologique, le marché, ce n'est pas le Saint-Esprit. » Président d'esp'R, une association d'étudiants de HEC consacrée au développement durable, Grégoire Landoyer partage les frustrations des étudiants des grandes écoles vis-à-vis de l'enseignement des enjeux écologiques.
Une frustration de plus en plus visible : « Que restera-t-il du vivant à étudier si nous n'avons rien fait pour l'empêcher de s'effondrer ? » demandaient cent cinquante étudiants des écoles normales supérieures (ENS) dans une tribune parue en mai dans « Le Monde ».
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