Comment la France compte mieux exporter ses films et ses séries Contenu réservé aux abonnés
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Unifrance, l'organisme faisant la promotion du cinéma français à l'étranger, fait désormais également celle des oeuvres de télévisions. Il met à jour sa stratégie pour accompagner une plus grande ouverture des talents français vers le grand large.
Pas d'objectifs chiffrés mais une lourde responsabilité : la défense du « soft power » français. A l'heure où la baisse des financements des diffuseurs classiques de télévision, publics et privés, fragilise la production tricolore, Unifrance contribue à doper les recettes d'exportation. Association sous le statut de la loi 1901, sous la tutelle du Centre national du cinéma (CNC), l'organisme s'estime désormais presque en ordre de bataille pour soutenir les oeuvres cinématographiques et audiovisuelles « made in France ».
Depuis un an, après des mois de travail pendant la crise sanitaire, Unifrance a fusionné avec TV France International. L'expert de la promotion du septième art français depuis des décennies s'est rapproché de son équivalent plus jeune, pour la télévision. « Cette fusion traîne depuis des années mais les gens du cinéma y opposaient une fin de non-recevoir, expliquent Serge Toubiana, président d'Unifrance, et Hervé Michel, vice-président. Nous ne faisons que nous mettre à jour par rapport à l'évolution du marché, étant donné la porosité flagrante entre les deux genres. » A la faveur du plan de relance déclenché par la crise sanitaire, le budget cumulé de ces deux établissements de 14 millions d'euros a été augmenté de 3 millions d'euros.
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