Publicité

Crise de l'énergie : comment la France relance la « chasse au gaspi » 

Contenu réservé aux abonnés

Moins 10 % en deux ans. L'objectif fixé de réduction de la consommation d'énergie par le gouvernement suppose une forte accélération des économies de gaz et d'électricité par rapport à la trajectoire actuelle, qui n'est que de -0,3 % par an. Des mesures sont annoncées pour septembre dans les entreprises et les administrations.

Les mesures qui sortiront des groupes de travail ont toutes les chances d'être un inventaire à la Prévert : diminuer les déplacements automobiles des agents publics, éteindre les vitrines des commerces la nuit, limiter l'air conditionné et le chauffage dans les centres commerciaux…
Les mesures qui sortiront des groupes de travail ont toutes les chances d'être un inventaire à la Prévert : diminuer les déplacements automobiles des agents publics, éteindre les vitrines des commerces la nuit, limiter l'air conditionné et le chauffage dans les centres commerciaux… (Allan Baxter/iStock)

Par Vincent Collen, Sharon Wajsbrot

Publié le 1 juil. 2022 à 06:15Mis à jour le 11 juil. 2022 à 17:39
Réservé à nos abonnés

Enfin, le gouvernement prend la mesure de la crise énergétique qui guette. Face à la tournure des événements et devant la perspective d'un hiver très compliqué, l'exécutif a été accusé d'inaction - au mieux de manque de réactivité-, tant de la part des associations de défense de l'environnement que des industriels gros consommateurs de gaz et d'électricité. Même les trois champions tricolores du secteur, EDF, Engie et TotalEnergies y sont allés de leur couplet.

Mais cette semaine a marqué le grand retour de la « chasse au gaspi » et le début du branle-bas de combat pour réduire la consommation d'énergie de l'Hexagone, après une longue période électorale peu propice à des annonces potentiellement impopulaires et angoissantes. La France a désormais un objectif : réduire de 10 % en deux ans sa demande de gaz, d'électricité et de pétrole pour faire face au tarissement progressif des exportations de gaz russe, voire à la menace, très réelle désormais, d'une rupture d'approvisionnement complète . Et éviter les « délestages », ces coupures de gaz ou d'électricité imposées aux entreprises qui pénaliseraient une économie déjà sous pression.

Ce contenu est réservé aux abonnés Access et Premium

Analyses économiques et 100% des articles Patrimoine : l’offre Access est faite pour vous !

    Je débloque l'articleDéjà abonné ? Connectez-vous

    Nos Vidéos

    xx0urmq-O.jpg

    SNCF : la concurrence peut-elle faire baisser les prix des billets de train ?

    xqk50pr-O.jpg

    Crise de l’immobilier, climat : la maison individuelle a-t-elle encore un avenir ?

    x0xfrvz-O.jpg

    Autoroutes : pourquoi le prix des péages augmente ? (et ce n’est pas près de s’arrêter)

    Publicité