Crise de l'énergie : comment la France relance la « chasse au gaspi » Contenu réservé aux abonnés
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Moins 10 % en deux ans. L'objectif fixé de réduction de la consommation d'énergie par le gouvernement suppose une forte accélération des économies de gaz et d'électricité par rapport à la trajectoire actuelle, qui n'est que de -0,3 % par an. Des mesures sont annoncées pour septembre dans les entreprises et les administrations.
Par Vincent Collen, Sharon Wajsbrot
Enfin, le gouvernement prend la mesure de la crise énergétique qui guette. Face à la tournure des événements et devant la perspective d'un hiver très compliqué, l'exécutif a été accusé d'inaction - au mieux de manque de réactivité-, tant de la part des associations de défense de l'environnement que des industriels gros consommateurs de gaz et d'électricité. Même les trois champions tricolores du secteur, EDF, Engie et TotalEnergies y sont allés de leur couplet.
Mais cette semaine a marqué le grand retour de la « chasse au gaspi » et le début du branle-bas de combat pour réduire la consommation d'énergie de l'Hexagone, après une longue période électorale peu propice à des annonces potentiellement impopulaires et angoissantes. La France a désormais un objectif : réduire de 10 % en deux ans sa demande de gaz, d'électricité et de pétrole pour faire face au tarissement progressif des exportations de gaz russe, voire à la menace, très réelle désormais, d'une rupture d'approvisionnement complète . Et éviter les « délestages », ces coupures de gaz ou d'électricité imposées aux entreprises qui pénaliseraient une économie déjà sous pression.
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