Huissiers et commissaires-priseurs fusionnent
Ces deux professions judiciaires, qui représentent 3600 professionnels, ne feront plus qu’une à partir de vendredi. Si les premiers se satisfont plutôt de la réforme, les seconds ont le sentiment d’être déclassés.
Deux professions qui désormais n’en forment qu’une. Ce 1er juillet, les huissiers de justice et les commissaires-priseurs judiciaires fusionnent officiellement, après cinq années d’adaptation à une union pas forcément désirée. Désormais, les voici «commissaires de justice».
Une seule porte d’entrée s’ouvre donc désormais, pour le justiciable français, sur les métiers que conjuguaient ces deux familles d’officiers ministériels. Jusque-là, l’huissier de justice intervenait dans le recouvrement amiable de créances, l’assistance à la rédaction des actes, les consultations juridiques ou l’administration d’immeubles. De son côté, le commissaire-priseur judiciaire était chargé de procéder à l’expertise, la prisée et la vente judiciaire aux enchères publiques des meubles et des effets mobiliers corporels. Autant d’actes auxquels le Français est confronté au moins une fois dans sa vie.
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L’idée de cette fusion date de quarante ans. Elle a été réactivée sous le quinquennat de François Hollande par son…
Axiome
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Agir contre les rentes de privilège c’est l’esprit du tryptique républicain, et la reconnaissance de la compétence sur la naissance.
BERNARD VERIGNON
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Article simpliste qui n’aborde pas la charge financière des emprunts contractés par les commissaires priseurs pour acheter leurs offices. L’idéologie et le sectarisme Macronien aura eu raison d’une profession très honorable.
lynn
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Macron casse la encore deux professions qui n’ont rien à voir .. le môme d’Attali en a après les « privilèges « , lui qui en vit depuis son premier souffle .. c’est exaspérant !