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Thierry Marx, formateur aux Cafés Joyeux: «Ce ne sont pas des personnes assistées!»

«La formation, ce n’est pas de mettre des gens “en conformité” mais de leur transmettre une passion du métier», témoigne Thierry Marx (ici, dans une enseigne Café Joyeux, à Paris). Café Joyeux

ENTRETIEN - Depuis un an, le célèbre cuisinier accompagne les équipiers de cette enseigne pas comme les autres.

Thierry Marx, est également fondateur d’une école de cuisine de la seconde chance, Cuisine mode d’emploi(s). Créée il y a dix ans, elle forme des jeunes sans diplôme, des personnes en réinsertion ou en reconversion professionnelle, mais aussi des personnes handicapées.

LE FIGARO. - Comment s’effectue la formation des personnes handicapées?

Thierry MARX. - Que les personnes soit en situation de handicap ou non, la formation est quasiment la même dans nos dix écoles en France. C’est à nous de nous adapter aux besoins de la personne qui désire être formée. La formation, ce n’est pas de mettre des gens «en conformité» mais de leur transmettre une passion au métier, grâce aux bons gestes technique par exemple.

Cela pose-t-il des difficultés de travailler avec eux?

Il faut avant tout être très ouvert. Quand vous formez des personnes qui ont été éloignées de l’emploi, en situation de précarité ou handicapées, cela ne pose pas de problèmes particuliers. C’est avant tout aux formateurs de faire en sorte…

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3 commentaires
  • anonyme 27153

    le

    C'est ouvre Les Cafés Joyeux, mérite d'être connus de tous et suscite une très grande admiration. D'autres initiatives de ce genre devraient voir le jour en France.

  • RMorion

    le

    Parmi les personnes qui ne travaillent pas depuis longtemps, il y a une partie entièrement prise en charge par leur famille, puis l'Etat et les collectivités (dans une ingalité de traitement totale pour ces dernières). Puis une autre partie qui a moins d'appui, mais qui veut travailler. Perte de confiance en soi, manque de modèles d'intentification (parents qui ne travaillaient pas ou qui s'en foutent...). Il faut plus insister sur le public qui veut travailler en sachant qu'il faut de la patience et de la constance pour qu'ils avancent, on n'acquiert pas des habitudes de travail du jour au lendemain... Insister sur le public qui veut travailler : cela semble évident, mais le strict inverse est fait...

  • toutsimplement

    le

    Certains hommes politiques recherchent des victimes pour faire prospérer leur petit ego et d'autres qui forment ceux qui ne croyaient plus en leur dignité d'être humain pour leur redonner la fierté de vivre leur vie. Il y a ceux qui regardent en arrière et ceux qui regardent devant...... Cherchez bien , il y a des noms qui sautent aux yeux.

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