
Déblocage de crédits supplémentaires pour l’année à venir, ouverture à davantage de profils des métiers de la petite enfance, création d’un observatoire de la qualité de vie au travail… Confronté à une pénurie de professionnels sans précédent, et à l’expression de leur grand désarroi après le décès d’un bébé dans une crèche privée de Lyon le 22 juin, le gouvernement a esquissé quelques premiers éléments de réponse, lundi 11 juillet, lors d’une réunion avec les membres du comité de filière petite enfance. Cette instance a été installée en novembre 2021 pour réfléchir aux solutions à apporter à la crise que traverse le secteur.
Concernant le drame survenu à Lyon, le nouveau ministre des solidarités, Jean-Christophe Combe, a notamment annoncé l’ouverture d’une enquête de l’inspection générale des affaires sociales pour faire la lumière sur les circonstances ayant conduit à la mort de la petite fille de 11 mois, après qu’une employée de crèche, excédée, lui a fait boire volontairement de la soude caustique. Il a également livré, lors de cet échange, quelques pistes de réflexion pour prévenir d’autres situations de maltraitance, telles que la possibilité de rendre obligatoire la création de conseils de parents dans toutes les crèches, la mise en place d’un système de signalement et de suivi national des incidents ou encore des processus renforcés de contrôle et d’évaluation des établissements.
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