Publicité
Réservé aux abonnés

La mue des lycées professionnels, l’autre chantier à risque

Emmanuel Macron s’est engagé à conduire la réforme des lycées professionnels. www.industrieblick.net/industrieblick - stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE - Le président de la République compte réformer le cursus des lycées professionnels avec l’objectif d’en faire enfin «une voie d’excellence».

Après la réforme de l’apprentissage, Emmanuel Macron s’est engagé à conduire celle des lycées professionnels au cours de son mandat, en appliquant la même méthode que pour l’alternance et avec l’objectif d’en faire enfin «une voie d’excellence». Le président compte bien, comme pour l’alternance, y mettre les moyens, notamment en augmentant et en rémunérant les périodes de stages (de 200 à 500 euros par mois) que les 650.000 lycéens professionnels, dont 250.000 en terminale, doivent réaliser au cours de leur cursus.

Le chef de l’État a également promis de parvenir à une meilleure adéquation entre les certifications proposées (commercial, administratif, électricité…) et les besoins des entreprises. Pour atteindre ses objectifs, il a même nommé une ministre déléguée, Carole Grandjean, rattachée aux ministères de l’Éducation et du Travail (une première).

Mais les écueils sont nombreux, à commencer par l’opposition de la plupart des syndicats des 65.000 enseignants des lycées professionnels, pour…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 66% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous

La mue des lycées professionnels, l’autre chantier à risque

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
5 commentaires
  • Poutzi48

    le

    Opposition des syndicats! Comme c’est étonnant! Cette filière est un repoussoir mais surtout ne changeons rien! N’impliquons surtout pas les professionnels ... qui devront les embaucher à l’issue. J’ai entendu un jour des enseignants nous expliquer que l’Éducation Nationnale n’avait pas pour but de former des jeunes pour être employables mais de leur fournir une culture! C’est pitoyable mais bien dans la culture de nos fonctionnaires de l’Éducation Nationale! Cela rejoint par ailleurs le problème de nos universités et de la fuite de nos cerveaux... la médaille Fields attribuée à un chercheur français dont nous nous gagarisons .... travaille à Genève.... comme c’est, encore une fois, étonnant!

  • anonyme

    le

    Encore une affaire qui va mal finir, puisque prise par le mauvais bout.

  • Flandres

    le

    On nous parlait du modèle allemand de l’apprentissage dans les années 80…
    Ma conviction: maintenir les classes sociales basses là où elles sont et ne donner accès au pouvoir qu’à quelques élites (qui se reproduisent). A terme 2 classes: le petit peuple et l’élite qui détient le pouvoir. On y est presque.

À lire aussi