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Instruction à domicile: des restrictions qui inquiètent les familles

68% des demandes d’autorisation pour un enfant nouvellement instruit en famille ont été rejetées, selon une enquête de la Coordination pour la liberté d’instruction. Halfpoint - stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE - Au nom de la lutte contre le séparatisme, l’Éducation nationale refuse en majorité les demandes des familles.

Comme chaque année, les parents qui pratiquent l’école à la maison organseront un peu partout en France, la Journée de la non-rentrée, le 1er septembre. Mais, en cette rentrée 2022, marquée par des refus massifs de l’Éducation nationale aux demandes d’autorisation des familles et par une multiplication des recours devant les tribunaux administratifs, les traditionnels pique-niques festifs se transformeront en rassemblements devant les rectorats. La mobilisation nationale, elle, est prévue le 15 septembre, à l’occasion de la Journée internationale pour la liberté d’instruction.

Un an après la promulgation de la loi contre le séparatisme, qui a remplacé la simple déclaration des familles par un régime d’autorisation préalable de l’État, les adeptes de la pratique (qui concerne 0,4 % des enfants scolarisables) ont toutes les raisons d’être en colère. Ils rappellent le discours d’Emmanuel Macron aux Mureaux, qui, en octobre 2020, avait posé les jalons des restrictions à l’instruction en famille…

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146 commentaires
  • jordan88

    le

    Compte tenu du manque d'instituteurs relevé dans les juournaux télévisés de ce jour, je pense qu'une partie de la solution se trouve bien dans les familles.

  • Anonyme

    le

    Bien sûr que l’état est arbitraire à défaut d’être efficace! Ceux qui croient les promesses de Macron n’ont qu’à s’en prendre qu’à eux-mêmes. Les premières années d’accord mais maintenant il faut être naïf pour y croire. Désolé. Et puis cela va encore être fort avec les faibles et faible avec les forts, notre nouvelle devise! A tous les coups l’état va accepter les demandes des plus fanatiques et refuser celles de ceux qui ne font que s’inquiéter du niveau scolaire et de la violence dans les écoles. Le séparatisme est à l’oeuvre dans toute la société avec une éducation et une santé déjà à plusieurs vitesses. Notre société s’écroule et nous la laissons s’effondrer en nous disant que nous ne pouvons rien y faire. Voter Macron était l’erreur de trop j’ai bien peur et celle-ci est collective.

  • Mainstreet

    le

    Je vais me faire haïr mais je ne comprends même pas comment l'instruction à domicile n'est pas plus encadrée. On parle d'enfants, qui sont censés suivre un programme, une éducation, qui doivent apprendre la vie en société et qui sont censés être protégés et encadrés pour cela. Il y a des tas d'options dans le privé, dans et hors contrat, pour ceux qui n'aiment pas le public. Comment s'assurer sans cadre que ces enfants ne seront pas isolés par leurs parents, et ne finiront pas à 18 ans sans éducation et sans capacité à aller dans le monde ? Tous les parents ne sont pas des anges multicompétents et capable d'éduquer.

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