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Emploi : le gouvernement veut tripler les reconnaissances des diplômes par l'expérience 

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Vingt ans après avoir vu le jour, la validation des acquis de l'expérience ou VAE ne décolle toujours pas. Une concertation sera lancée à la rentrée pour réformer le dispositif. Objectif : 100.000 parcours par an d'ici à la fin du quinquennat. C'est un des leviers pour atteindre l'objectif de plein-emploi en 2027.

La VAE est particulièrement bien ciblée pour certains métiers du soin qui souffrent d'une pénurie de candidats.
La VAE est particulièrement bien ciblée pour certains métiers du soin qui souffrent d'une pénurie de candidats. (Simon Lambert/HAYTHAM-REA)

Par Alain Ruello

Publié le 23 août 2022 à 07:00Mis à jour le 23 août 2022 à 09:17
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La rentrée s'annonce studieuse pour les partenaires sociaux. Outre les retraites, l'assurance-chômage ou encore les politiques salariales des branches, le gouvernement va inviter syndicats et patronat à plancher sur la validation des acquis de l'expérience, la VAE. A la différence des sujets précités, cette concertation ne devrait pas rencontrer d'obstacle majeur, tant le dispositif - qui consiste à faire reconnaître ce que l'on a appris par la pratique - est consensuel. Consensuel mais englué dans ses lourdeurs vingt ans après avoir vu le jour . Pour tenir l'objectif, une réforme d'ampleur sera nécessaire.

« Nous voulons passer à 100.000 parcours par an d'ici à cinq ans, soit trois fois plus qu'en 2021. L'enjeu majeur sera de simplifier et d'en passer pas des validations par modules, c'est important pour les métiers du soin par exemple », indique aux « Echos » la ministre déléguée chargée de l'Enseignement et de la Formation professionnels, Carole Grandjean .

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