La cooptation, une solution pour recruter ? La RATP donne 300 euros aux chauffeurs de bus qui font passer de bons CV

Dans presque tous les secteurs, les entreprises galèrent pour recruter. La RATP, qui souhaite embaucher 1500 conducteurs de bus cette année, a mis en place une opération inédite de cooptation, «Parrainons gagnant».

Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), le 26 juillet. La direction du centre bus Quais de Seine de la RATP, un site à deux têtes à Ivry et Paris, propose à ses employés une prime pour favoriser la cooptation : 150 euros à l'embauche d'une nouvelle personne, 150 euros si elle est toujours là un an après. LP/F.D.
Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), le 26 juillet. La direction du centre bus Quais de Seine de la RATP, un site à deux têtes à Ivry et Paris, propose à ses employés une prime pour favoriser la cooptation : 150 euros à l'embauche d'une nouvelle personne, 150 euros si elle est toujours là un an après. LP/F.D.

    Au centre bus Quais de Seine de la RATP, qui compte un site à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) et un dépôt à Paris (XIIIe), cinq curriculum vitæ sont arrivés tout récemment jusqu’à la direction. Ils ont été déposés dans le cadre d’une forme de cooptation assez classique ailleurs, mais inédite au sein de la régie, et qu’elle a appelé « Parrainons gagnant ». En cas d’embauche, le machiniste (chauffeur) par lequel le CV est arrivé touchera en effet une prime de 150 euros. Si le candidat qui a été embauché est toujours là un an après, 150 supplémentaires.

    « Le recrutement local est une première. Il était régional jusqu’alors », précise-t-on à la RATP, qui mène plusieurs formes de recrutement pour pouvoir compter chaque année sur 18 000 conducteurs de bus répartis sur 335 lignes.