Comment une véritable autonomie des établissements scolaires pourrait voir le jour Contenu réservé aux abonnés
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L'autonomie des écoles, des collèges et des lycées doit être « le coeur » d'une réforme scolaire, préconise la philosophe Monique Canto-Sperber, dans un entretien aux « Echos ». Elle met en garde l'exécutif, qui veut aller dans cette voie, contre une autonomie « décorative avec quelques enseignements innovants ».
L'autonomie des écoles, collèges et lycées est à l'ordre du jour de cette rentrée scolaire . Emmanuel Macron veut en faire la colonne vertébrale de sa « refondation » de l'école pour le quinquennat. Pour l'instant, les contours sont encore flous.
Dans son dernier livre (1), Monique Canto-Sperber, philosophe et directrice de recherche au CNRS, conçoit l'autonomie comme « le coeur d'une réforme scolaire ». « On sait que les établissements autonomes sont, sous certaines conditions, plus aptes à mener les élèves vers la réussite », pose-t-elle au début du livre. « Les performances des élèves baissent, c'est un fait attesté, souligne-t-elle dans un entretien aux « Echos ». Or, l'absence d'autonomie explique l'incapacité à trouver des solutions en temps réel. »
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