La pénurie de main-d’œuvre, cauchemar des entreprises
DÉCRYPTAGE - Même si la croissance ralentit, les employeurs auront du mal à recruter. Elles doivent se réinventer pour séduire les candidats.
Les mois passent, et l’accalmie ne vient pas. Les pénuries de main-d’œuvre sont toujours aussi prégnantes en France en cette rentrée. Pis. Elles se généralisent. «Nous avons toujours rencontré des difficultés de recrutement, notamment aux rayons boucherie et poissonnerie. Mais aujourd’hui, la tension est généralisée», témoigne Clément Bourrassin, patron de magasin, et en charge des ressources humaines chez Système U. «Alors qu’il y a dix ans, nous croulions sous les CV, nous n’en recevons plus un seul», renchérit, pour la banque, Frédéric Guyonnet, président du syndicat SNB-CFE-CGC. Aux métiers qui étaient en tension depuis des années (informaticiens, chaudronniers, aides à domicile) se sont ajoutées des professions plus inattendues: chauffeurs de cars scolaires, vendeurs… Les chiffres sont sans appel. Il y avait en France au deuxième trimestre 355.400 emplois vacants. C’est 69 % de plus qu’au quatrième trimestre 2019, avant la crise sanitaire.
Le boom de la croissance en sortie de confinement…
Salluste10
le
Au lieu de donner des diplômes à tour de bras ,l' E N ferait mieux de développer l' apprentissage pour combler les déficits en main d' oeuvre et métiers qui recrutent!
anonyme
le
Tous ces "métiers" qui chouinent parce qu'ils ne trouvent personne à exploiter sont des impasses professionnelles qui mènent tôt ou tard au chômage (qui veut recruter un "vieux" de l'hôtellerie-restauration, de la sécurité, du bâtiment ou de l'informatique ?!). Donc les gens cherchent autre chose : eux aussi ont un business plan à faire tourner. On leur a demandé d'être responsables de leur activité, eh bien, ils le sont.
LISIANTHUS83
le
Et malheureusement, la complaisance de certains médecins qui délivrent arrêt de travail sur arrêt de travail, on n'en parle pas de cette malhonnêteté ?