La valorisation de la « chaleur fatale » s'impose aux industriels Contenu réservé aux abonnés
Contenu réservé aux abonnés
Aux injonctions à viser la neutralité carbone d'ici 2050 s'est ajoutée l'explosion du coût de l'énergie. La chaleur dégagée par les process industriels, chaleur perdue dite « fatale », constitue un gisement de plus en plus convoité par les chefs d'entreprise.
Par Monique Clémens
Un tiers de l'énergie consommée par l'industrie est perdu sous forme de chaleur, de vapeur ou de fumées affirment les experts. « L'industrie française produit 100 TWh de chaleur fatale. Pour un prix moyen du mégawatt heure à 80 euros - aujourd'hui, nous sommes à 150 euros, après être montés à 220 début août -, 8 milliards d'euros partent en fumée chaque année en France », résume Antoine Meffre, le président fondateur d'Eco-Tech Ceram, qui emploie 30 salariés à Balma, en Haute-Garonne.
Depuis début 2022, sa société d'ingénierie spécialisée dans la décarbonation de l'industrie a signé quatre contrats pour installer sa solution de récupération et de valorisation de chaleur dégagée par les process et perdue, dite « chaleur fatale » . Le dernier en date, annoncé le 6 septembre, a été signé avec le céramiste Villeroy & Boch pour son site de Valence d'Agen, dans le Tarn-et-Garonne, et doit permettre d'économiser 5,5 GWh de gaz par an en évitant l'émission de 1.000 tonnes de CO2.
Ce contenu est réservé aux abonnés Access et Premium