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Accompagnement

Le contrat d’engagement jeunes cherche son mode d’emploi

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Déployé ­depuis le 1er mars, le dispositif est censé accompagner les 16-25 ans à trouver un travail. Le gouvernement promet d’aider 400 000 personnes cette année, mais les plus éloignés de l’emploi restent difficiles à atteindre.
par Clémentine Eveno
publié le 26 juillet 2022 à 19h25

Sa cible n’a eu de cesse de se réduire comme peau de chagrin. Début 2021, lorsque le ministère du Travail, dirigé à l’époque par Elisabeth Borne, présente les grandes lignes de la «garantie jeunes universelle», l’objectif est de «couvrir potentiellement près d’un million de jeunes en 2021». Quelques mois plus tard, en novembre, Emmanuel Macron précise les contours de ce dispositif visant à «mieux former et accompagner les jeunes vers le monde du travail». Rebaptisé contrat d’engagement jeune (CEJ), il doit permettre aux jeunes de «découvrir un métier, se former, trouver un apprentissage ou un emploi». En complément d’un accompagnement de six mois à un an (renouvelable exceptionnellement jusqu’à dix-huit mois) par un conseiller dédié et d’un «programme» de quinze à vingt heures par semaine d’activités diverses à réaliser (stage, ateliers…), le dispositif offre aux jeunes de 16-25 ans (ceux-là mêmes qui n’ont pas accès au RSA) ou 29 ans révolus lorsque la qualité de travailleur handicapé leur est reconnue, une aide pouvant atteindre 500 euros par mois. Une allocation versée «sous condition de revenus, d’assiduité et d’acceptation des offres d’activité faites», précise bien le chef de l’Etat. Il n’est alors plus question que de 500 000 personnes accompagnées. Quat

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