Le logement déprime, le non-résidentiel se réveille
L’évolution de la conjoncture de la construction neuve se révèle contrastée, analyse la FFB. De son côté, l’entretien rénovation marque le pas.
Fabien Renou
Pour sa conférence de presse de rentrée, Olivier Salleron, le président de la Fédération française du bâtiment (FFB), n’avait pas que des bonnes nouvelles à annoncer. Principal motif d’inquiétude : la dynamique enrayée du marché résidentiel.
Sur les sept premiers mois de l’année, le nombre de mises en chantier de logements neufs se réduit de 3,2% par rapport à la même période en 2021. Mais ce chiffre cache une situation elle-même contrastée. Dans le détail, le logement collectif dévisse sévèrement avec -10,9% de mises en chantier sur un an. Un dérapage que ne parvient pas à compenser la hausse de 6,6 % constaté dans l’individuel.
Côté chantiers, la situation devrait tout de même s’améliorer dans les prochains mois, car les autorisations progressent, elles, de près de 14%. Pas de quoi fanfaronner cependant : cette vague de permis de construire accordés correspond à ceux déposés juste avant l’entrée en vigueur de la RE2020, le 1er janvier dernier. Un phénomène conjoncturel qui touche déjà à sa fin.
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