Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Lycée professionnel : grand flou autour d’une réforme d’envergure

Le président Macron veut s’attaquer au lycée professionnel, dont trop d’élèves peinent à s’insérer après le diplôme. Un chantier de grande ampleur qui inquiète déjà sur le terrain.

Par 

Publié le 14 septembre 2022 à 10h45, modifié le 14 septembre 2022 à 11h54

Temps de Lecture 3 min.

Article réservé aux abonnés

Discours d’Emmanuel Macron lors de sa visite au lycée Eric-Tabarly, aux Sables-d’Olonne (Vendée), le 13 septembre 2022.

Emmanuel Macron va-t-il réussir à mener une réforme du lycée professionnel souvent entamée, jamais réussie ? En déplacement au lycée Eric-Tabarly des Sables-d’Olonne (Vendée), le 13 septembre, le chef de l’Etat a de nouveau détaillé, devant un parterre d’enseignants et d’entrepreneurs locaux, les axes de transformation de cette voie jugée trop peu « insérante ».

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Comment la réforme du lycée professionnel se prépare

En présence de la ministre déléguée chargée de l’enseignement et de la formation professionnels, Carole Grandjean, et du ministre de l’éducation, Pap Ndiaye, le président a rappelé qu’il souhaitait une meilleure orientation des élèves du collège – avec la création de « demi-journées avenir » dès la 5e, consacrées à la découverte des métiers. Il veut instaurer une augmentation du nombre de semaines de stage pour les lycéens professionnels – dont le temps en entreprise sera désormais rémunéré – et la plus forte présence des acteurs de l’entreprise au sein de ces établissements. Enfin, la carte des formations devra être adaptée aux besoins des entreprises locales, en acceptant, le cas échéant, de fermer les filières « non insérantes » et de réorienter les enseignants vers d’autres disciplines plus porteuses.

Cette réforme passera, a insisté le chef de l’Etat, par une nouvelle méthode désormais bien connue des acteurs éducatifs, à qui elle a été présentée à plusieurs reprises depuis le printemps : des débats sur le terrain, qui réuniront l’ensemble des acteurs locaux pour proposer des solutions – déclinaison, dans le champ éducatif et à l’échelle locale, du Conseil national de la refondation lancé le 8 septembre. « Il ne faut pas s’interdire que cette réforme entre en vigueur de manière très progressive », a précisé M. Macron, promettant « d’évaluer, de regarder ce qui marche, et ce qui marche moins bien ».

Séquencer les stages

Les grandes lignes de ce chantier ayant été posées avant même la rentrée scolaire, le déplacement présidentiel aux Sables-d’Olonne peine à résoudre les questions qu’il pose. L’augmentation de la période de stage, désormais rémunérée, doit se faire en imaginant « une meilleure organisation du temps d’apprentissage scolaire », a détaillé le locataire de l’Elysée au lycée Tabarly, s’inquiétant des classes parfois trop chargées dans la voie professionnelle, qui accueille de nombreux élèves en difficulté. Le président propose ainsi de séquencer les stages – de façon que les élèves ne soient pas tous en entreprise en même temps – pour avoir des classes dédoublées dans les enseignements académiques. Une idée à « expérimenter », a avancé M. Macron.

Il vous reste 55.08% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.