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Comment la crise de l’énergie affecte les finances des laboratoires de recherche et les universités en France

Alors que la hausse du point d’indice s’ajoute à l’inflation sur les prix du gaz et de l’électricité, des laboratoires pourraient stopper l’activité de certains équipements. Des dizaines d’universités s’apprêtent à voter des budgets en déficit, faute de ressources suffisantes.

Par  et

Publié le 15 septembre 2022 à 13h00, modifié le 15 septembre 2022 à 15h47

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Un élément du synchrotron Soleil, à Saclay (Essonne), en novembre 2020.

Un fleuron de la recherche française, le synchrotron Soleil, près de Saclay (Essonne), devra-t-il s’arrêter plusieurs semaines, l’an prochain, pour cause de facture d’électricité trop importante, lui qui fonctionne quasiment sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre ? Et, avec lui, d’autres grands équipements de recherche ou de laboratoires vont-ils stopper leurs activités ?

Il y a quelques semaines, Jean Daillant a reçu une estimation des coûts électriques trois fois plus élevée que le montant de 2022, soit presque 17 millions d’euros. « Avec le montant annoncé pour 2023, c’est sûr, ça ne passera pas », constate le directeur général de Soleil, instrument destiné à percer les secrets intimes de la matière, depuis des matériaux de haute technologie, jusqu’à des fossiles préhistoriques ou des œuvres d’art.

La crise énergétique plonge dans l’incertitude les universités et les organismes de recherche qui voient les montants de leurs factures s’envoler dès cette année. Selon les premières estimations du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, le surcoût lié à la hausse des prix des fluides et énergies atteindrait au moins 80 millions d’euros pour les universités et 40 millions d’euros pour les organismes de recherche, « des sommes non négligeables à trouver », a expliqué la ministre Sylvie Retailleau, lors d’une audition au Sénat, le 20 juillet.

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