Le CNES veut ouvrir le port spatial de Kourou aux fusées privées
La transformation du pas de tir historique de Kourou, Diamant 1, a démarré à Kourou. Le CNES souhaite en faire un port spatial moderne, ouvert à plusieurs mini et microlanceurs. Sept projets sont sélectionnés. Une première tranche de travaux de 50 millions d'euros est engagée.
Par Anne Bauer
Pour rester dans la compétition spatiale, le centre spatial de Guyane (CSG) envisage de coûteux travaux de modernisation. Car si personne à ce stade ne souhaite développer des infrastructures concurrentes à celles de Kourou pour des lanceurs lourds comme Ariane 6, en revanche nombre de pays européens veulent créer des ports spatiaux pour les micro ou mini-lanceurs en cours de développement.
Les échelles d'investissements sont sans comparaison _ tout juste achevé, le nouveau pas de tir d'Ariane 6 a réclamé 800 millions d'euros d'investissements_ quand un port spatial pour un petit lanceur peut réclamer quelques dizaines de millions. La Norvège développe ainsi le site d'Andoya, la Suède celui de Kiruna, l'Allemagne rêve de sa plateforme en mer du Nord, le Portugal milite pour un port spatial aux Açores, tandis qu'au Royaume-Uni, pas moins de six projets sont en concurrence, en Ecosse, dans les Cornouailles, aux Pays de Galles… Une liste incomplète.
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