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Ils gagnent 100.000 euros par an à 30 ans... et décident malgré tout de changer de voie

Il faut préparer le terrain avant d'abandonner de tels salaires.
Il faut préparer le terrain avant d'abandonner de tels salaires. Adobestock

TÉMOIGNAGES - Après des périodes de rythmes intenses, ils décident de décrocher et doivent en assumer les conséquences financières.

Stanislas Gruau, 35 ans, a fait carrière dans les institutions financières. Ce diplômé de l'Edhec a démarré à la BNP en trading d'action pour découvrir le principe d'une salle de marché. Puis, à 21 ans, il rentre dans le processus du graduate programme d'une multinationale américaine et devient trader de matières premières à Paris puis Genève. Un métier «palpitant» qui consiste à acheter et vendre des matières premières sur le marché, avec une courbe d'apprentissage importante, qui l'a convaincu de rester de longues années. «J'ai été entouré d'un management très empathique qui m'a fait grandir. C'est allé très vite. J'ai rapidement touché un salaire délirant, ce qui est assez grisant», confie le trentenaire. Il devient manager à tout juste 23 ans et touche un salaire de plusieurs centaines de milliers d'euros par an de fixe, avec des variables tout aussi importants.

Une carrière qui en aurait comblé beaucoup. Stanislas a pourtant fini par craquer. Une première fois en 2012, puis en 2016…

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75 commentaires
  • anonyme 7078

    le

    Ce n’est donc pas un choix motivé par une certaine éthique, comme le suggère le titre de l’article, mais plutôt un choix de confort personnel, parce que ces métiers demandent beaucoup de travail et que concilier sa vie privée et professionnelle reste un challenge.

  • Clairmont

    le

    Tant qu’ils sont heureux ou est le problème? Ce sont des choix individuels de vie entre des salaires (élevés pour la France, pas tant que ça a l’exterieur) et la perception d’une qualité de vie. Plutôt bien que des jeunes se débrouillent et n’attendent pas après les autres ou l’Etat.

  • La bonne frite française

    le

    c'est justement parce qu'ils gagnent autant qu'ils se permettent de changer de vie. Un ouvrier le fait plus difficilement.

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