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Paris 2024 : les entreprises de sécurité cherchent à relever le défi des recrutements

A l'approche de Paris 2024, 42.000 agents de sécurité pourraient manquer à l'appel. Revalorisations des salaires et de la grille de classification des métiers, formations des étudiants… toutes les pistes sont sur la table.

Actuellement 80 à 85 % des agents sont payés au SMIC, les hausses de salaires sont un enjeu fort pour attirer.
Actuellement 80 à 85 % des agents sont payés au SMIC, les hausses de salaires sont un enjeu fort pour attirer. (DR)

Par Martine Robert

Publié le 22 sept. 2022 à 08:30Mis à jour le 22 sept. 2022 à 11:11

Après deux années de pandémie, la sécurité privée, comme d'autres secteurs, n'échappe pas à la crise des vocations. « Nous avons un déficit d'attractivité, donc de ressources humaines : on compte 180.000 agents de sécurité, il en manque 20.000 pour répondre à la demande, alors même qu'avec les Jeux Olympiques de Paris 2024, il faudra en former 22.000 supplémentaires . Soit une carence de 42.000 collaborateurs » résume Luc Guilmin, patron de Securitas France et président du Groupement des entreprises de sécurité privée (GES).

Cette impossible équation sera au coeur du congrès du GES qui se tient à Annecy les 22 et 23 septembre. « La situation est très compliquée. Il y a un problème de rémunération avec l'inflation, une grille de classification trop rigide qui cloisonne et freine les évolutions de carrière, une montée des agressions à l'égard des agents de sécurité privée qui ne sont pas armés… Tout cela est dissuasif », poursuit Luc Guilmin.

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