Paris 2024 : les entreprises de sécurité cherchent à relever le défi des recrutements
A l'approche de Paris 2024, 42.000 agents de sécurité pourraient manquer à l'appel. Revalorisations des salaires et de la grille de classification des métiers, formations des étudiants… toutes les pistes sont sur la table.
Par Martine Robert
Après deux années de pandémie, la sécurité privée, comme d'autres secteurs, n'échappe pas à la crise des vocations. « Nous avons un déficit d'attractivité, donc de ressources humaines : on compte 180.000 agents de sécurité, il en manque 20.000 pour répondre à la demande, alors même qu'avec les Jeux Olympiques de Paris 2024, il faudra en former 22.000 supplémentaires . Soit une carence de 42.000 collaborateurs » résume Luc Guilmin, patron de Securitas France et président du Groupement des entreprises de sécurité privée (GES).
Cette impossible équation sera au coeur du congrès du GES qui se tient à Annecy les 22 et 23 septembre. « La situation est très compliquée. Il y a un problème de rémunération avec l'inflation, une grille de classification trop rigide qui cloisonne et freine les évolutions de carrière, une montée des agressions à l'égard des agents de sécurité privée qui ne sont pas armés… Tout cela est dissuasif », poursuit Luc Guilmin.
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