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Face aux guerres futures, les grands chantiers de la marine

Une image de synthèse du futur porte-avions de nouvelle génération (Pang), plus long et plus volumineux que le «Charles de Gaulle», qui pourra embarquer une trentaine d’avions de combat mais aussi des drones. Naval Group

ENQUÊTE - Alors que les menaces et les ennemis sur les mers croissent, notre marine, en manque de capacités mise sur le porte-avions de nouvelle génération (Pang), qui succédera au «Charles de Gaulle», et sur le sous-marin nucléaire lanceur d’engins de troisième génération (SNLE3G), pour garantir jusqu’à la fin du siècle notre dissuasion nucléaire.

La marine est démunie. L’admission au service de la dernière frégate multimissions Lorraine en novembre, la mise à l’eau prochaine du deuxième sous-marin nucléaire d’attaque de la classe Barracuda, le Duguay Trouin, et la remise en service, en 2023, du Perle, malgré un incendie mineur, n’y changent rien. «Depuis 1945, elle n’a jamais été aussi petite qu’aujourd’hui», a constaté en juillet le chef d’état-major de la marine, l’amiral Pierre Vandier, lors d’une audition à l’Assemblée empreinte de gravité. Durant les deux prochaines années, «elle va continuer de diminuer», a-t-il prévenu. Pour la France, qui se targue de détenir la deuxième zone économique exclusive du monde, c’est un aveu amer. Il va falloir tout reconstruire et d’autant plus vite que le risque de conflit naval croît. Mais «nos moyens sont comptés», a poursuivi l’amiral. «Notre temps l’est aussi. L’outil militaire, particulièrement l’outil naval, se forge dans la durée. Il faut vingt ans pour former un commandant de sous-marin…

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153 commentaires
  • gyann

    le

    @ Leo Dagan
    Merci de votre commentaire. Certes les drones de combat efficaces seront imposants. Mais nettement moins que les Rafales. En enlevant toute la partie humaine, on gagne beaucoup. Et ça coutera beaucoup moins cher. On pourra les mettre sur des bateaux plus petits destinés à maintenir l'ordre dans notre espace maritime. Pas à faire de la dissuasion nucléaire qui restera l'apanage des sous-marins. On aura besoin d'aéronefs moins puissants que les Rafales, donc encore moins lourds et encombrants. En revanche les porte-drones devraient recevoir une propulsion nucléaire pour pouvoir rester indépendants partout où ils seront envoyés. Nous devons comprendre que nos moyens doivent massivement aller vers nos espaces maritimes qui sont notre futur. La dissuasion nucléaire, d'accord, mais à prix réduit. Assécher tous les moyens militaires de la France avec ce gigantesque porte-avion est une erreur stratégique gravissime. Cordialement.

  • Pragmatik7

    le

    L’intérêt du monde libre est bien évidemment de continuer à coopérer pleinement au sein de l’OTAN. Indépendance oui, mais en synergie avec les anglo-saxons en particulier.
    Ça fait 10 ans que l’axe mao-stalinien renforce sa coopération, avec l’Occident et les démocraties asiatiques en ligne de mire. Et 10 ans qu’ils commencent à prendre de l’avance sur l’OTAN (hypersoniques).
    Ce n’est évidemment pas le moment de faire cavalier seul, mais au contraire d’unir nos forces en cessant d’être naïfs… ou pire : munichois.

  • GADLU1er

    le

    La France existe grâce à l' arme nucléaire.
    Sans cela, c'est une armée mexicaine !

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