Pourquoi recruteurs et candidats peinent désormais à se comprendre
DÉCRYPTAGE - Les jeunes diplômés ont une approche de leur carrière qui décontenance les employeurs.
«J’en ai assez de ces diplômés des meilleures écoles qui, plutôt que se renseigner sur le contenu du poste et d’afficher leur motivation, préfèrent parler d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, de télétravail ou du bilan écologique de l’entreprise. À croire qu’ils n’ont ni ambition, ni envie de faire carrière.» Ce DRH d’un grand groupe est remonté. Il pointe aussi le «comportement limite» d’une frange non négligeable de la jeune génération: absence sans prévenir à un entretien d’embauche, retard dès le premier jour de travail, visioconférence annulée au dernier moment, décision de jeter l’éponge après deux semaines à peine ou passage sans crier gare à la concurrence…
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Le climat s’est tendu entre jeunes diplômés et recruteurs: les premiers affichent leur surprise de ne pas être entendus sur des questions qu’ils jugent essentielles ; les seconds se disent déboussolés, voire déstabilisés par les demandes des candidats. «La valeur travail a changé depuis le Covid , analyse Rémy…
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3334826 (profil non modéré)
le
DRH=chef de la Débauche.
avec à la botte des sergents recruteurs.
les 2 n'ont plus la main sur les "nouveaux arrivants", ils sont la plus part du temps déconnectés des réels métiers de l'entreprise, enfermés dans leur bulle de droit social, de catégorie, d'indice, en bref de petites cases étriquées et normalisées.
A diplôme égal (et connaissances à peu près egales) la différence se fait toujours sur l'expérience de vie et la Personnalité des gens.
cagnotte
le
Ce n'est pas étonnant et provient des deux cotés; employeurs et jeunes.
Les dernières décennies , les entreprises ont évoluées vers un monde globalisé aux règles ultralibérales ou l'offre salariale leur était tres favorable. Personnellement , j'ai vu et du participer à cette évolution vers le court-termisme et trouvé cette évolution tres négative pour les salariés , mais aussi l'avenir des entreprises.La finance qui a pris trop de pouvoir a changé les règles managériales,devenues court-termistes et globalisées au détriment des acteurs réels .Les jeunes en ont pris conscience à leur manières.
Mais du coup , dans un monde virtualisé,le nez dans leurs écrans, ils ne prennent plus conscience de la réalité
Kiri coucou !
le
Que les entreprises attendent un peu car la récession va arriver et dès lors le rapport de force sera inversé au profit des entreprises. Quant aux « peu motivés » et « non carriéristes » c’est une conséquence dramatique (en plus de la dette) du confinement qui a eu lieu en 2020.