Cinquante ans après son instauration dans les programmes, l’éducation à la sexualité et à la vie affective reste trop souvent un tabou en France. Elle est mal appréhendée par les enseignants et peu appliquée, selon une mission menée par l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR)(1).
« Moins de 15 % des élèves bénéficient de trois séances d’éducation à la sexualité pendant l’année scolaire, en école et au lycée (moins de 20 % en collège) », alors que ces trois séances sont le minimum prévu par la loi, que ce soit par des enseignants, des personnels de la santé scolaire ou des intervenants extérieurs agréés.
Fin septembre, le ministre de l’Education Pap Ndiaye a déclaré vouloir remettre le sujet sur la table, en rendant public ce rapport (dévoilé par ...
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Éducation et vie scolaire
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Education et Vie scolaire pendant 30 jours
J’en profiteThèmes abordés